Chaque mois, le même jour, à la même heure, des rédac' blogueurs écrivent un billet sur un sujet commun. Ce mois-ci les personnes suivantes planchent sur "Les bonnes manières, le savoir-vivre, la politesse, la bonne éducation". Allez aussi lire leur point de vue, et n'hésitez pas à laisser vos commentaires !
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Les bonnes manières, le savoir-vivre, la politesse, la bonne éducation, vaste sujet. Je vais écrire ce billet sans avoir l'air trop aigrie ni trop critique, et avec objectivé. Oh puis non après tout c'est mon blog alors je dis ce que je veux, non mais sans blague !

Si j'en juge mes expériences personnelles au quotidien, j'ai parfois l'impression d'être d'une autre génération ou d'un autre âge. En effet, à chaque fois que je vois des gens jeter leurs détritus par terre (et bien souvent devant leurs propres rejetons comme ça on est sûr qu'ils perpétueront la tradition), je sens monter en moi une envie de leur faire un sermon. A chaque fois que je vois des gens mettre leurs pieds sur les sièges du train ou regarder d'un air attendri (ou absent) leurs enfants piétiner les sièges avec leurs pieds plein de boue, j'ai envie de les engueuler. A chaque fois que quelqu'un éprouve le besoin de dire un petit commentaire à son voisin au cinéma parce que passer près de 2 heures sans parler est devenu trop difficile, j'ai envie de le taper (ha oui là au cinéma faut pas déconner c'est sacré), et je ne vous explique même pas mes impulsions lorsque quelqu'un décroche son portable pendant la séance (ou s'allume une cigarette ou un joint, parce que les 2 me sont également arrivé).

Voici donc quelques exemples parmi d'autres qui m'horripilent, qui m'agacent, qui m'énervent. Je ne sais plus dans quel livre de Chuck Palahniuk j'ai lu ça, il me semble qu'il s'agit de Lullaby (un livre que j'ai d'ailleurs trouvé plutôt moyen), le personnage principal se trouve dans un hôtel miteux et entend ce qui se passe dans toutes les chambres entourant la sienne. Petit à petit le protagoniste sent monter en lui du stress et de la tension, car l'un de ses voisins écoute la télévision trop fort, un autre de la musique trop fort, un troisième crie sur femme, et tout lui semble trop fort. Assez de bruit ! (pour ceux qui se souviennent de l'histoire du même titre dans un épisode de Raconte-moi une histoire, les livres-cassette). Je m'éloigne un peu du sujet (arf Lucile recadre-toi !), mais pas tant que ça finalement car je ressens un peu la même chose, j'ai l'impression que les autres m'imposent leurs bruits et leurs comportements (et j'impose sûrement mon bruit et mon comportement aux autres, je ne suis pas une nonne non plus).

Finalement les bonnes manières, le savoir-vivre, la politesse et la bonne éducation pour moi forment un tout, je n'ai pas l'énergie d'essayer de les dissocier les uns des autres. Pour illustrer cet article avec un sujet d'actualité, je trouve déplorable qu'un président puisse tenir des propos tels que "casse toi pauvre con" dans un contexte médiatisé, parce que même s'il ne manque sûrement pas d'éducation (quoique...), il devrait montrer l'exemple comme les parents devraient montrer l'exemple à leurs enfants. Après tout les enfants c'est comme les chatons, ça apprend en imitant (Je dis ça car Fluffy chatte de cour passe beaucoup de temps à la maison et je suis toujours émerveillée par tout ce qu'elle a pu apprendre de sa maman chatte, mais bon encore une fois, je m'égare).

Alors quand on vient au savoir-vivre et aux bonnes manières, j'ai parfois l'impression d'être seule contre tous. En même temps j'aime la ville, ses bruits, son agitation, les milliers de comportements différents des citadins. Mais ce que je n'aime pas c'est lorsque tous ces aspects empiètent trop sur mon espace vital, et c'est dans ces moments là que je trouve qu'il y a un réel manque de savoir-vivre.